La CRC Pays de la Loire a activement participé à une enquête sur la gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique qui a associé la Cour des comptes et 10 CRC.
Les contrôles du syndicat mixte du bassin du Lay, de l’établissement public territorial de bassin de la Sèvre Nantaise, des syndicats d’alimentation en eau potable Vendée eau et Atlantic’eau ont permis d’enrichir le rapport public thématique, publié au niveau national, et d’établir un cahier territorial ciblé sur les sous‑bassins du Lay et de la Sèvre Nantaise, représentatifs de la diversité du bassin hydrographique Loire-Bretagne.
En dépit de la raréfaction de la ressource, les prélèvements d’eau brute poursuivent leur progression, quels que soient le sous‑bassin ou l’usage considéré.
En période de sécheresse comme en période normale, la contribution de ces dernières à l’effort d’économie exigé par la situation est comparativement faible. De plus, les modalités de tarification de l’eau ne sont pas incitatives, notamment pour les plus gros consommateurs. Néanmoins une bonne gestion patrimoniale des réseaux limite les pertes d’eau.
La sécurisation de l’approvisionnement est privilégiée par rapport aux actions d’économie d’eau. Mais la gestion des barrages s’articule de plus en plus difficilement avec les besoins des milieux naturels.
Il existe également un fort besoin de données et donc de transparence s’agissant des prélèvements d’eau pour l’irrigation.
Enfin, la gouvernance ne prévient pas suffisamment les conflits d’intérêts.
Cour des comptes >> Cahier-territorial-PL-2023-07-17 - 17.07.2023
Les contrôles du syndicat mixte du bassin du Lay, de l’établissement public territorial de bassin de la Sèvre Nantaise, des syndicats d’alimentation en eau potable Vendée eau et Atlantic’eau ont permis d’enrichir le rapport public thématique, publié au niveau national, et d’établir un cahier territorial ciblé sur les sous‑bassins du Lay et de la Sèvre Nantaise, représentatifs de la diversité du bassin hydrographique Loire-Bretagne.
En dépit de la raréfaction de la ressource, les prélèvements d’eau brute poursuivent leur progression, quels que soient le sous‑bassin ou l’usage considéré.
En période de sécheresse comme en période normale, la contribution de ces dernières à l’effort d’économie exigé par la situation est comparativement faible. De plus, les modalités de tarification de l’eau ne sont pas incitatives, notamment pour les plus gros consommateurs. Néanmoins une bonne gestion patrimoniale des réseaux limite les pertes d’eau.
La sécurisation de l’approvisionnement est privilégiée par rapport aux actions d’économie d’eau. Mais la gestion des barrages s’articule de plus en plus difficilement avec les besoins des milieux naturels.
Il existe également un fort besoin de données et donc de transparence s’agissant des prélèvements d’eau pour l’irrigation.
Enfin, la gouvernance ne prévient pas suffisamment les conflits d’intérêts.
Cour des comptes >> Cahier-territorial-PL-2023-07-17 - 17.07.2023