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Les dépenses de santé en France représentent un peu plus de 11 % du PIB, une des proportions les plus élevées des pays de l’OCDE, et devraient s’élever jusqu’à 13 % du PIB en 2030. Ces dépenses ont contribué à de bons résultats de santé, avec l’espérance de vie supérieure de deux ans à la moyenne de l’OCDE.
Toutefois, la progression de l’espérance de vie a ralenti ces dernières années.
Encore un adulte sur quatre fume tous les jours et la consommation d’alcool reste environ 30 % supérieure à la moyenne de l’OCDE. Environ la moitié des adultes et un tiers des enfants sont en surpoids ou obèse.
L’accès aux soins est un point fort en France, avec un reste à charge représentant seulement 2 % de la consommation finale des ménages. Néanmoins, il existe des préoccupations quant à un accès limité aux médecins dans les zones sous-dotées.
Les hôpitaux fournissent des soins de grande qualité, comme le reflètent les taux de mortalité dans les 30 jours suivant une crise cardiaque et un AVC inférieurs à la moyenne de l’OCDE d’environ 20 % et 10 %, respectivement. Inversement, les admissions évitables pour le diabète et les insuffisances cardiaques, qui devraient être traités dans le secteur des soins primaires, sont supérieures à la moyenne de l’OCDE. Les prescriptions d’antibiotiques en France sont 25 % supérieures à la moyenne de l’OCDE.
Répondre aux préoccupations de pénuries des professionnels de santé
Une part croissante des médecins en France sont âgés de 55 ans et plus – soit 45 % des médecins en 2017, contre 16 % dix ans plus tôt. Étant donnée une densité de médecins assez stable ces dernières années, les départs en retraite pourraient accentuer les pénuries dans certaines zones rurales et sous-dosées, notamment pour les généralistes. La densité de médecins était de 2,7 médecins pour 1 000 habitants dans les zones principalement rurales, contre 3,9 médecins pour 1 000 habitants dans les zones principalement urbaines.
En France, il y avait 3,7 infirmiers pour chaque médecin en 2017, un ratio supérieur à la moyenne de l’OCDE de 2,7, mais toutefois inférieur à d’autres pays de l’OCDE, notamment le Japon, la Finlande et la Norvège (où le ratio est proche de 4 ou supérieur). La densité d’infirmiers a augmenté en France pour atteindre 10,5 infirmiers pour 1 000 habitants en 2017.
Dans le secteur des soins primaires, de nouveaux rôles de soutien pour les infirmiers, les pharmaciens et les autres professionnels de santé peuvent réduire la charge de travail des médecins du secteur des soins primaires, sans compromettre la qualité des soins
Les modes de vie malsains pour la santé contribuent à la mortalité évitable par prévention
Plus de 75 000 personnes sont décédées en France en 2015 de causes de mortalité évitables grâce à la prévention, comme le cancer du poumon ou les causes imputables à l’alcool. Bien que les taux de tabagisme ont diminué en France durant la décennie écoulée, encore un adulte sur quatre fume tous les jours en 2018 – le quatrième taux le plus élevé des pays de l’OCDE. En France comme dans les autres pays de l’OCDE, les hommes fument plus que les femmes : le taux est 28 % pour les hommes, contre 23 % pour les femmes. Les taux de tabagisme sont aussi plus élevés parmi les moins éduqués
L’alcool est une cause majeure de décès et d’incapacité, avec une consommation en France encore 30 % supérieure à la moyenne de l’OCDE. Tout comme pour la consommation de tabac, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de boire, avec une part de buveurs dépendants plus de trois fois supérieure chez les hommes que chez les femmes (5,3 % pour les hommes et 1,5 % pour les femmes). Les politiques luttant contre la consommation nocive d’alcool incluent des stratégies générales (comme les taxes et la régulation de la publicité) et d’autres ciblant les gros buveurs
A noter en positif
La qualité des soins aigus est bonne, avec le sixième taux de mortalité dans les 30 jours suivant une crise cardiaque le plus bas des pays de l’OCDE
La France a le troisième reste à charge le plus bas des pays de l’OCDE en part de la consommation finale des ménages
A noter en négatif
Le taux de tabagisme quotidien en France est le quatrième plus élevé des pays de l’OCDE
La consommation d’alcool en France est la troisième plus élevée des pays de l’OCDE
Les prescriptions d’antibiotiques dans le secteur des soins primaires sont environ 25 % plus élevées que la moyenne de l’OCDE
OCDE - Rapport complet - 2019-11-07
Toutefois, la progression de l’espérance de vie a ralenti ces dernières années.
Encore un adulte sur quatre fume tous les jours et la consommation d’alcool reste environ 30 % supérieure à la moyenne de l’OCDE. Environ la moitié des adultes et un tiers des enfants sont en surpoids ou obèse.
L’accès aux soins est un point fort en France, avec un reste à charge représentant seulement 2 % de la consommation finale des ménages. Néanmoins, il existe des préoccupations quant à un accès limité aux médecins dans les zones sous-dotées.
Les hôpitaux fournissent des soins de grande qualité, comme le reflètent les taux de mortalité dans les 30 jours suivant une crise cardiaque et un AVC inférieurs à la moyenne de l’OCDE d’environ 20 % et 10 %, respectivement. Inversement, les admissions évitables pour le diabète et les insuffisances cardiaques, qui devraient être traités dans le secteur des soins primaires, sont supérieures à la moyenne de l’OCDE. Les prescriptions d’antibiotiques en France sont 25 % supérieures à la moyenne de l’OCDE.
Répondre aux préoccupations de pénuries des professionnels de santé
Une part croissante des médecins en France sont âgés de 55 ans et plus – soit 45 % des médecins en 2017, contre 16 % dix ans plus tôt. Étant donnée une densité de médecins assez stable ces dernières années, les départs en retraite pourraient accentuer les pénuries dans certaines zones rurales et sous-dosées, notamment pour les généralistes. La densité de médecins était de 2,7 médecins pour 1 000 habitants dans les zones principalement rurales, contre 3,9 médecins pour 1 000 habitants dans les zones principalement urbaines.
En France, il y avait 3,7 infirmiers pour chaque médecin en 2017, un ratio supérieur à la moyenne de l’OCDE de 2,7, mais toutefois inférieur à d’autres pays de l’OCDE, notamment le Japon, la Finlande et la Norvège (où le ratio est proche de 4 ou supérieur). La densité d’infirmiers a augmenté en France pour atteindre 10,5 infirmiers pour 1 000 habitants en 2017.
Dans le secteur des soins primaires, de nouveaux rôles de soutien pour les infirmiers, les pharmaciens et les autres professionnels de santé peuvent réduire la charge de travail des médecins du secteur des soins primaires, sans compromettre la qualité des soins
Les modes de vie malsains pour la santé contribuent à la mortalité évitable par prévention
Plus de 75 000 personnes sont décédées en France en 2015 de causes de mortalité évitables grâce à la prévention, comme le cancer du poumon ou les causes imputables à l’alcool. Bien que les taux de tabagisme ont diminué en France durant la décennie écoulée, encore un adulte sur quatre fume tous les jours en 2018 – le quatrième taux le plus élevé des pays de l’OCDE. En France comme dans les autres pays de l’OCDE, les hommes fument plus que les femmes : le taux est 28 % pour les hommes, contre 23 % pour les femmes. Les taux de tabagisme sont aussi plus élevés parmi les moins éduqués
L’alcool est une cause majeure de décès et d’incapacité, avec une consommation en France encore 30 % supérieure à la moyenne de l’OCDE. Tout comme pour la consommation de tabac, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de boire, avec une part de buveurs dépendants plus de trois fois supérieure chez les hommes que chez les femmes (5,3 % pour les hommes et 1,5 % pour les femmes). Les politiques luttant contre la consommation nocive d’alcool incluent des stratégies générales (comme les taxes et la régulation de la publicité) et d’autres ciblant les gros buveurs
A noter en positif
La qualité des soins aigus est bonne, avec le sixième taux de mortalité dans les 30 jours suivant une crise cardiaque le plus bas des pays de l’OCDE
La France a le troisième reste à charge le plus bas des pays de l’OCDE en part de la consommation finale des ménages
A noter en négatif
Le taux de tabagisme quotidien en France est le quatrième plus élevé des pays de l’OCDE
La consommation d’alcool en France est la troisième plus élevée des pays de l’OCDE
Les prescriptions d’antibiotiques dans le secteur des soins primaires sont environ 25 % plus élevées que la moyenne de l’OCDE
OCDE - Rapport complet - 2019-11-07